Le syndrome du jumeau perdu


 Projet pluridisciplinaire en cours de création :

  

Intro du podcast : "D’abord il y a la chaleur, la proximité, la fusion, la plénitude, l’absence de pesanteur et puis il y a la séparation, le vide, le manque et le choix de vivre malgré l’omniprésence de l’absence… mais dans quelles conditions… ? quelles sont les perspectives pour faire ce deuil particulier? Quels sont les moyens de se libérer ? Comment sublimer ce syndrome?"

note d'intention


Touchée personnellement par ce syndrome et forte de cette traversée j’ai décidé d’utiliser mes compétences artistiques et journalistiques pour le mettre en lumière, afin d’accompagner au mieux toute personne sensible et démunie face aux symptômes.

 

Le syndrome du jumeau perdu toucherait 10% de la population. Ce chiffre est vertigineux. Il s’agit de la perte d’un jumeau durant la grossesse, le plus souvent lors des 3 premiers mois donc la mère n’en a quelquefois aucune conscience. Néanmoins, l’embryon survivant ancre ce souvenir dans sa chair et en garde des séquelles tout au long de son parcours. Les progrès de la science en matière de fécondation in vitro ont provoqué paradoxalement aussi une multiplication du syndrome. 

 

Ce trauma a un impact émotionnel puissant sur toutes les sphères de vie du jumeau survivant et est ravivé à chaque épreuve. Il démultiplie chaque blessure.

 

Comme une maladie orpheline, le début de la guérison passe par la prise de conscience, mon projet a donc pour but d’ouvrir des perspectives quant aux différents symptômes, aux pistes de lectures qui y sont liées et surtout  d’illustrer  les voies vers la guérison existantes.

 

Mon objectif est résolument lumineux, l’idée étant de ne pas s’appesantir uniquement sur la douleur mais d’honorer  les enjeux de sublimation !

 

Dans ce cadre, il me semble essentiel de déployer plusieurs médiums pour en parler, qui vont à la fois être autonomes et fusionner.

Je m’adresse aux pragmatiques avec un article précis, qui détaille la dimension scientifique, symbolique, politique et sociologique du syndrome.

Une conférence autour des enjeux intimes et collectifs du deuil étaye mon propos.

 

Pour les sensibles, je suis en création d' un court métrage « Journal de bord d’une jumelle née seule » qui met en abime le processus artistique comme sublimation du syndrome.

 

Les peintures de l’artiste Hélène Planquelle  (dark figuration) et les photographies de Caroline Cortès, Hélène Nugnes, Lionel Kerveillant, Elisa Nicolle, Nathalie Butera... incarnent notamment la puissance kinesthésique du lien gémellaire, les étapes de deuil, la fusion, la vampirisation et l'arrachement. D'autres artistes picturaux créent actuellement des oeuvres autour de ces différentes perspectives.

 

Enfin tous les témoignages enregistrés pour étayer l’article sont mis en ligne sur toutes les plateformes de podcasts, afin de créer une communauté de soutien .

 

Le confinement a ravivé chaque  faille enfouie en chacun de nous, en nous mettant face à nous -même 

Priver  l’humanité de contact mène sur le long terme à  la folie. 

Il me semble  donc plus que jamais essentiel de mettre en exergue ce syndrome, de créer du lien artistique autour de nos traversées émotionnelles, afin de s’en libérer et de redonner espoir et puissance à chaque individu abimé, mais néanmoins en résilience possible .

 

La force du témoignage est de rappeler à chacun qu’il n’est pas seul dans sa nuit noire. Chaque résurgence étant une occasion supplémentaire de lacher un peu plus de poids, soutenu par la force du collectif, l’énergie de l’écosystème.

Tout reprend sens quand ce lien arraché prématurément est transcendé à travers d’autres formes de connexion.

 

Le podcast


Extraits de l' exposition/projection à venir


Par la photographe Hélène Nugnes 

Avec Xavier Inbona


Univers aquatique : Par la photographe Caroline Cortès

Avec Thomas Roche


Photographies préparatoires pour ses peintures : Par l' artiste Hélène Planquelle

Avec Xavier Inbona


Par la photographe Elisa Nicolle

Cimetière du Père Lachaise - Caveau familial


Par le photographe Lionel Kerveillant

Avec Victor G.


Univers aquatique  : Par la photographe Nathalie Butera

Avec Clément Lesaffre 

LEs Tournages


Photographies : Camille Lamy (terrestre) et Caroline Cortès (aquatique)

 

Equipe :  

Réalisatrice : Florence Nilsson

Jumeau : Julien Lhuillier, Mathieu Antin

Cheffe op : Aimie Ques 

Chef op Images additionnelles : Benjamin Roche et Elsa Maumy

Assistant cadre : Mathis Billet

Assistant Camera : Clément Duvignau

Superwoman : Lisa Garric

Régie et photos : Ysaure Lachevrie

Electro : Clement Chat

Production : Keven Hamon et Thomas Roche

Danseurs : Laure Kypriotis, Apolline Levecq, Hugo Tourn, Tom Allibert, Yohann Marinier, Mathieu Antin, Virya Neang, Palina Poirier

Moniteur d'apnée : Dan de 50 Shades of blue

Chorégraphe aquatique : Tiphaine Arnal

 

Mood board


Photographies d'Ingrid Meucci et Claire Jeanjean : stage apnée et danse subaquatique avec Tiphaine Arnal, Frank d'apneemotion 

Photographies "Ophélia" de  Calima

Danse verticale : 

Oeuvres d'Hélène Planquelle, mon artiste phare du projet  : Commande spécifique autour du jumeau perdu en cours